SORAYA

Acrylique et papyrus sur toile (30/40)


VENDU









Soraya, qui dans mon pays signifie beauté des étoiles, est le prénom que m'a donné ma mère à ma naissance.
Prémonition? Message qu'elle voulait me laisser pour que je puisse la retrouver et continuer à communiquer avec elle lorsque je serais trop triste? ....Je ne sais
Mais ce dont je suis sûre c'est qu'elle est partie bien trop tôt, emportant avec elle mon insouciance et une partie de ma joie de vivre. Alors le soir, pour communiquer avec elle et lui raconter ma vie sans elle, cachée derrière des papyrus, je lève mon regard vers le ciel à sa recherche. Une douce mélancolie m'envahit tout entière .
Et soudain, lorsqu'une étoile plus brillante que les autres apparaît je sais que c'est elle qui me sourit. La brise qui souffle sur mon visage n'est autre que ses mains qui caressent mes cheveux. Alors l'espace d'un instant je lui rends son sourire et me sens apaisée par son indicible présence.







LE GABON

Acrylique sur toile (40/40)










Allez on continue dans la nostalgie des années passées où les blessures de l'enfance se soignaient par des petits baisers....
Je vous présente "Le Gabon", quitter ce pays a été difficile car j'y ai laissé pour quelques années "Zaza"


LE GABON

Accueillant ou repoussant
C'est la question que je me pose depuis longtemps;
Malgré les trois ans passés là bas
Je ne suis pas sûre de la réponse ici bas.
    Le Gabon, pays peuplé
    Pays modernisé,
    Avec ses plages où je me suis baignée,
    Ses plages où je me suis tant amusée.
    Son école où j'ai eu des amis,
    Mon école où j'ai tant ri.
Tout cela appartient à toi cher Gabon
A toi, dont j'aimais la ville Port Gentil
Hélas tout cela, quand pourrai- je le revoir
Est ce un adieu ou un simple au revoir?
    Je t'ai laissé un peu de moi,
    Je t'ai laissé mes peines et mes joies,
    Des rires et des pleurs
    Et une partie de mon cœur.
Je t'ai quitté il y a deux ans déjà
Et j'aimerai revenir et retourner en arrière pour rire à nouveau là bas.
Mais quand te reverrai-je Afrique
Quand me rejoueras tu ta musique?
Afrique aux négresses souriantes
Afrique aux couleurs chatoyantes
A qui je ne dis qu'un simple au revoir
Car sois en sûre, je reviendrai te voir.


                                                        SG 1986












VAGUE....A L'AME

Mix Media sur toile (80/60)               

































Un tableau inspiré par des photos que m'a envoyées ma maman. Ma toile est bien plus reposante que ces quelques vers mais je m'en suis inspirée pour réaliser le mouvement de la vague....



A la dérive

Comme un radeau à la dérive
Je vais de vagues en vagues
Espérant que quoiqu'il arrive
Mon embarcation fasse naufrage.
Désespérant de trouver la lumière du jour
Je me heurte continuellement aux récifs
Qui m’ôtent sempiternellement tout amour
Et face auxquels je ne suis qu'un enfant chétif.

Puis soudain la tempête se lève,
Les flots se déchaînent
Emplissant mon cœur de colère
Et tout en moi devient haine.
Alors je ne deviens que l'ombre de moi même
Cherchant moi aussi
Aux autres embarcations à ôter la vie.
Je ne suis que haine et que peine,
Je ne suis que souffrance ;
Mon cœur est une vaste plaine
Où ne subsiste nulle trace d'espérance.
Donnez moi vos douleurs et vos peurs,
Et je me chargerai de déchaîner vos malheurs;
Ne cachez pas votre crainte et votre fureur
Ce sont elles qui m'ôtent toute candeur.
Oui je me fais spectateur de votre souffrance,
Mais c'est pour mieux mesurer ma propre déchéance.

Et puisque je n'ai encore le courage de m'ôter la vie,
Profitez de cette accalmie pour penser au sens de votre vie;
Et par pitié, ne vous ruez pas sur une barque
Qui cherche un peu de réconfort quand elle débarque.

Aujourd'hui je suis lasse,
Tout ce que j'ai construit et de ma haine bâtit,
En moi se casse
Tout autour de moi s'ébranle et se détruit
Et je me retrouve alors face à mon pire ennemi
Qui n'est autre que ma propre vie.

Mais pour la première fois,
Une main vers moi s'est tendue
Oui, pour la première fois,
Un être humain à ma plainte entendue.
Il m'a demandé d'être moi même
Car il parait que c'est ainsi qu'il m'aime.
Alors soudain mon radeau
Est devenu plus beau
J'ai vu au loin le soleil luire,
Les ténèbres se sont effacés, les flots brusquement calmés,
Et j'ai presque eu envie de me blottir
Vers cet être animé
Qui m'avait trouvé des charmes
Au delà de toutes mes armes


S. G  (1992)